Histoire du volley-ball partie 3
Volley-ball aux Jeux olympiques
L'histoire
du volley-ball aux Jeux olympiques remonte aux Jeux
olympiques d'été de 1924 à Paris, où le volley-ball est pratiqué dans le cadre d'un
événement de démonstration sportif américain[10]. Après la fondation de
la FIVB et de quelques confédérations continentales, on commence à envisager
son inclusion officielle. En 1957, un tournoi spécial se tient à la 53e
session du CIO à Sofia (Bulgarie), pour soutenir une telle demande.
La compétition est un succès et le sport est officiellement inclus dans le
programme pour les Jeux olympiques d'été de 1964[9]. Le tournoi de volley-ball
Olympique était à l'origine une compétition simple, dont le format est
semblable à celui toujours employé dans la Coupe du Monde : toutes les
équipes jouent l'une contre l'autre et sont ensuite classées par les victoires,
la moyenne de set, et la moyenne de point. Un inconvénient de ce système de
round-robin est que les vainqueurs de médaille pourraient être déterminés avant
la fin des jeux, entraînant une perte d'audience pour le résultat des matches
restants. Pour changer cette situation, la compétition fut composée de deux
phases avec l'addition d'une « final round », un tournoi
d'élimination se composant des quarts de finale, des demi-finales et des
finales en 1972. Le nombre d'équipes impliquées au tournoi Olympique a grandi
progressivement depuis 1964. Depuis 1996, les événements masculins et féminins comptent douze
nations participantes. Chacune des cinq confédérations de volley-ball
continentales a au moins une fédération nationale affiliée impliquée dans les Jeux
olympiques.
L'URSS remporte deux médailles d'or dans
la compétition masculine en 1964 et 1968. Après avoir remporté le bronze en
1964 et l'argent en 1968, le Japon remporte finalement l'or chez les garçons en
1972. Chez les femmes, l'or est revenu aux Japonaises en 1964, qui ont
reproduit la même performance en 1976. La même année, l'introduction d'une
nouvelle adresse offensive a permis à la Pologne de gagner la compétition masculine
sur les Soviétiques dans un match très serré de cinq sets. Depuis que les plus
fortes équipes masculines de volley-ball appartenaient aux pays de l'Est, le
boycott américain n'avait pas autant d'effet sur ces événements que sur la
compétition féminine. L'URSS remporte son troisième titre olympique chez les
hommes en battant en finale la Bulgarie 3 sets à 1 (même résultat pour
l'équipe féminine qui remporte son troisième titre). Avec le boycott de l'URSS
aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles, les États-Unis ont balayé le Brésil
dans les finales pour la médaille d'or des hommes. L'Italie remporte sa première
médaille (le bronze chez les garçons) en 1984.
Aux jeux de 1988, Karch Kiraly et Steve Timmons conduisent les États-Unis à un deuxième titre olympique de suite après celui de 1984. En 1992, le Brésil contrarie les Pays-Bas et l'Italie dans la compétition masculine pour remporter sa première médaille d'or. Second, les Pays-Bas, médaillés d'argent chez les hommes en 1992, reviennent emmenés par leurs leaders, Ron Zwerver et Olof van der Meulen, aux jeux de 1996 pour un match de cinq sets en battant l'Italie et remportent le tournoi. Médaillée de bronze masculin en 1996, la Serbie-et-Monténégro (jouant en 1996 et 2000 en tant que République fédérale de Yougoslavie) bat la Russie en finale en 2000, remportant sa première médaille d'or. En 2004, le Brésil remporte un deuxième titre olympique masculin en battant l'Italie en finale. En 2008, après vingt années de disette, la sélection américaine remporte son troisième titre olympique aux dépens du Brésil. C'est son premier succès mondial depuis sa domination des années 80.